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La petite histoire : historique (bas de la page)















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France - Région LORRAINE - Sud Mosellan

e-mail :  cathy.gerard@free.fr   cathy.gerard@online.fr



La petite histoire

L'opaline, c'est-à-dire le cristal ou le verre d'opale, dont le but était d'imiter l'aspect de la porcelaine, est constituée de verre ou de cristal rendu laiteux par l'adjonction d'oxyde d'étain et de phosphate de chaux (tiré d'os calcinés).
Le moulage se faisait par pression. Il suffisait de verser dans le moule la quantité de verre nécessaire et d'actionner une vis de pression, ceci pour les pièces ouvertes. Pour les pièces fermées, comme les vases par exemple, c'était la technique du souffle fixe. On soufflait, dans un moule, la quantité de verre, ce qui permettait mouluration et décor.
La coloration du verre dans la masse était produite selon la couleur désirée par les oxydes de cobalt, manganèse, cuivre, fer, uranium ou chrome. L'or, l'argent, le charbon et le soufre étaient utilisés aussi pour colorer le verre.
La technique du verre moulé est née en Amérique dans le premier quart du 19e siècle - Pittsburg en était le centre le plus actif - et fut reprise en Belgique, en Grande-Bretagne, et en France, à la fin du 19e siècle, dans l'Est et en Région parisienne.

Pourquoi ce terme d'Opalines de foire ou de bazar? Le mot "opaline" est né seulement au début de notre siècle. A l'origine, on disait "cristal d'opale". Le terme "opaline de bazar" se trouve dans les écrits de 1845, indiquant une production de grande série avec des sujets simples. Ce terme relativement péjoratif était probablement employé pour les différencier des opalines luxueuses du début du 19e siècle. Une seconde version voudrait que ces petits objets, produits en grande quantité et à bas prix, représentent des lots gagnés dans les loteries de foires, et les opalines de bazar du milieu du 19e siècle, seraient devenues "opalines de foire".
En anglais, elles sont aujourd'hui appelées "MILK GLASS" et, dans des temps plus anciens, "OPAL WARE".
Dans l'Est de la France, les principaux sites connus de production d'opalines étaient Meisenthal (région de Bitche - Moselle), Vallérysthal - Troisfontaines (région de Sarrebourg - Moselle). Un autre site important: Portieux, dans le département des Vosges, toujours en activité mais qui ne fabrique plus d'opalines depuis une vingtaine d'années.

La collection de Cathy, dont quelques pièces vous sont présentées ici, porte principalement sur les pièces représentant des animaux (de la ferme, de la base-cour, exotiques...), représentant des fruits (du verger, exotiques...), mais elle ne résiste pas lorsqu'elle peut l'agrémenter d'autres pièces intéressantes. Si vous en possédez, faites-lui une proposition d'échange ou de vente !


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Un petit mystère

Au revers de certaines opalines, figure la signature "V.S." ou "S.V." en relief. Il est tentant de l'attribuer à Vallérysthal - Sarrebourg, mais nous n'en avons hélas aucune preuve. Certaines pièces représentant le même motif sont l'une signée et l'autre non signée, et de taille différente. Notons que la pièce marquée est généralement mieux finie. On pense qu'étant de facture différente, elles sont originaires de manufactures différentes. Si quelqu'un connaît la solution de cette énigme, merci de me le faire savoir !



LIENS
Glass Museum - Nouvelle Zélande Un lien vers d'autres
collections à voir :
Le site des collectionneurs
http://www.chez.com/arche/
Glass Museum/Encyclopedia - Nouvelle Zélande
The Milk Glass Book - 49$95 - février 1999


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